Hum, trois ans que je n’ai pas écrit…
Allez je fais cela dans les règles.
Mon cher journal, aujourd’hui, cela fait trois ans que je n’ai pas écrit. Pourtant j’en ai eu des occasions. Trois ans que je suis au même point. J’ai un peu évolué quand même, j’ai enfin trouvé la raison principal de mon mal être. J’ai le syndrome des ovaires polykistiques. Il n’a le syndrome que de nom, car les emmerdes, la prise de poids, la déprime, la perte des cheveux, la fatigue extrême et j’en passe, ce sont bien des symptômes réels, et pas juste un syndrome.
Je suis aussi toujours en couple avec le monstre qui me rends malheureuse. Je ne sais même plus depuis combien de temps nous n’avons pas eu de rapports sexuels. Je n’ai qu’a venir me dit il… Facile a dire, difficile quand on sait que ca sera pourri et que cela sera source d’une engueulade.
Nous avons, normalement, un voyage aux Etats Unis de prévus, bien qu’il fut déjà prévu de le faire l’année dernière, mais covid oblige… Du coup, s’il est annulé, tant mieux, je récupère une bonne somme qui me servira pour un prêt, s’il n’est pas annulé tant mieux aussi, je verrais les Etats unis.
Dans mon mal être, je dois ajouter que je suis hypersensible, et non ce n’est pas juste un truc qui se guerrit en un claquement de doigts, ou juste un état d’âme, mais une vie entière de mal être, de pleure, de timidité, et j’en passe. Qu’est ce que j’aimerais que ma vie chance. Je sais que je suis la seule actrice dans ma putain de vie, mais putain ce n’est pas aussi facile que ça. J’ai un boulot que j’aime, mais qui me demande de vivre avec le fait que je travaille sur des peaux animales, du veau, du crocos, et je n’aime pas ça. Mon coeur me dit que c’est mal. Ma tête me dit que c’est pour payer la maison dans lequel je ne suis pas heureuse lol, et ma raison me dit que pour le moment je n’ai pas le choix. J’aimerais travailler la terre, vivre de mes récoltes, vivre sans devoir a personne, ne pas etre a découvert tous les mois de 200€. Je me lève tous les jours a 5h20 pour tuer des animaux, voila ce que je me dis. Les autres rigolent quand je leur explique. Elles ne sont attaché qu’a leur voiture, leur maison, leur gamin… Le reste n’existe pas pour elles. Je sais ce que je ne veux pas, mais je ne sais pas ce que je veux. En même temps j’ai encore tellement a découvrir.
Je veux que cela change.